Les cours de dessin Orléans
Apprenez à dessiner : traduire des émotions en signes graphiques
Sensible, léger ou fort, le trait suit l’impulsion de notre ressenti intérieur.
Précis, juste, en équilibre ou en déséquilibre, toujours d’aplomb, le dessin est le partenaire de la peinture. L’un ne va pas sans l’autre.
Le dessin : un langage graphique
Le dessin, comme la peinture, est un langage. Il a son alphabet : points, traits, hachures, courbes, droites. Il peut être léger ou accentué, nerveux ou souple, fin ou épais.
Il ne s’agit pas de copier le réel mais de le traduire en langage plastique, en signes graphiques.
C’est avec ce langage que vous devez exprimer une émotion.
Les différentes techniques de dessin
Durant les cours de dessin, vous expérimenterez différentes techniques. Chacune vous permet de vous exprimer de façon différente.
Le dessin au fusain est celui qui ressemble le plus à la peinture car il faut travailler en valeurs.
Le dessin au trait se concentre sur la forme extérieure, sur la ligne pure.
La mine de plomb est souple, vous pouvez circuler dans votre dessin plusieurs fois, faire monter les valeurs progressivement.
Le lavis ou l’encre de chine est plus fluide, plus gestuel.
Avec le feutre, pas de retour en arrière, le tracé doit être franc et sûr.
Zoom sur une technique : le fusain
Le fusain.
Un simple bout de charbon. Charbon qui, par la main de l’homme, fit des grottes de Lascaux une œuvre d’art.
Charbon millénaire, instinctif.
Depuis la préhistoire, on dessine de la même façon. Ces artistes avaient tout trouvé : la belle ligne, la stylisation, la perspective, les passages, l’expression.
Dans nos cours de dessin le fusain tient une place privilégiée. Non seulement il apprend à dessiner mais il apprend à peindre.
C’est la même façon de procéder. On commence par mettre en place les masses, on structure, on géométrise les ombres et les lumières.
Avec un chiffon, on époussette le fusain pour fondre les masses et reprendre par dessus. Action similaire au blaireautage ou à l’esquisse.
En dessinant un modèle, vous ne devez pas voir un homme ou une femme.
Seulement des droites, des courbes, des sinusoïdes, des masses se fondant entre elles ou au contraire s’opposant, l’intensité des gris et des noirs.
Détachement nécessaire. Indispensable pour voir ce qui est vrai.
Pourquoi donc, alors que l’axe principal de cet homme est incliné, nous nous retrouvons avec une ligne verticale ?
C’est que nous sommes conditionnés. Un homme debout est vertical et la pesanteur fait que malgré nous, ce qui est penché devient droit.
Par le dessin, nous structurons notre tableau, nous le rendons plus nerveux ou plus doux, nous percevons les courbes, les droites, les obliques, les rythmes que la nature nous offre.
Le trait peut s’affirmer, s’épaissir ou au contraire devenir discret ou même disparaître.
Il existe 2 types de dessin :
1 – Le dessin d’observation
Il s’agit de dessiner ce que l’on voit, d’observer les proportions, l’aplomb, les passages, les accents.
C’est aussi être sensible aux contrastes, à la distribution de la lumière sur le modèle, à telle partie qui nous touche davantage et qu’il faut mettre en avant.
Et puis, il faut que le dessin soit vivant, rythmé, énergique.
Mais notre cerveau se perd souvent dans des détails et oubli de voir l’essentiel. Un certain lâcher prise est important. Vous effectuerez des esquisses ou des dessins approfondis pour varier la vitesse d’exécution, parfois en musique.
2 – Le dessin d’anatomie et d’imagination
En parallèle de mon apprentissage avec Philippe Lejeune, j’ai fréquenté les ateliers beaux-arts de la ville de Paris (cours de dessin, peinture et fresque).
J’ai eu la chance d’y suivre les cours d’anatomie et de morphologie de Thomas Wienc, qui a travaillé pour les studios Disney.
Le dessin d’anatomie, ou dessin d’écorché, est fondamental pour comprendre la structure du corps humain et pour le dessin d’imagination.
Le dessin d’imagination et le dessin d’observation sont deux genres de dessin différents, ils ne font pas appel aux mêmes facultés.
L’anatomie est importante pour le dessin du corps humain mais aussi pour le dessin de façon générale.
Elle oblige à une observation plus rigoureuse, plus juste.
Parfois notre vision est incomplète et on ne voit pas ce qui est devant nous.
Et tant qu’on ne sait pas ou qu’on ne nous montre pas, cette vision restera incomplète ou erronnée.
L’anatomie a ce rôle et nous aide à mieux voir.
Dans nos cours de dessin, vous aurez régulièrement des corrections ou des cours liées à l’anatomie. Vous pourrez ainsi appréhender le corps humain avec plus d’aisance.
Vous étudierez d’après modèle-vivant pendant nos cours de dessin : Pourquoi ?
C’est la méthode traditionnelle. Durant mon apprentissage, j’ai exclusivement dessiné ou peint d’après modèle-vivant ou d’après le réel.
Le modèle-vivant (ou la nature) nous apporte une grande richesse d’informations, de subtilités que seul le vivant peut nous apporter : couleur, lumière, nuance, volume.
Notre sensation est plus forte devant le réel.
Le rapport est direct, il y a une certaine prise de risque car le temps est limité. Il faut s’engager davantage.
Les cours de dessin en résumé
Horaire et tarif des cours de dessin :
Samedi : 10h-12h.
Tarif : 30 euros le cours de 2h
Votre premier cours de dessin
Debout devant votre papier, le fusain à la main, un chiffon dans l’autre, vous voilà prêt à dialoguer avec le modèle.
Celui-ci sur la sellette à trouver sa pose.
La lumière frappe son corps créant ainsi toute une vallée d’obscurité.
Vous faîtes abstraction de tout ce qui vous entoure.
Le silence vous emmène à la contemplation.
Les yeux sont mi-clos afin de mieux distinguer la circulation des ombres et des lumières.
Vous repérez où est la lumière la plus forte. Le noir le plus intense.
Entre ces deux extrêmes, une multitude de gris feront la mélodie.
Patiemment vous vous laissez imprégner par le modèle. Il faudra traduire ce que vous voyez.
Simplifier, synthétiser. Parfois ne rien dire.
D’un geste ample vous tracez la première ligne.
Le charbon écrase sa poudre sur votre feuille et la noircit révélant du même coup la lumière.